moi j'ai un appareil photo qui prend tout systématiquement tout flou je l'aime beaucoup (note : et c'est pas du "flou artistique" c'est du flou simplex , du flou de base , du flou flou quoi ! j'aime bien batifoler avec : le monde devient tout flou-flou )
Mais ce n'est pas encore très au point. Il y a certains visages que l'appareil ne voit pas. Tu es devant moi, mais tu n'as pas de visage, dit l'appareil photo. De la même manière, il y a des sourires devant lesquels l'appareil ne bronche pas.
Tout ça me rappelle L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau. Quand le docteur P. présente au patient des photos de ses proches : " En fait, il ne reconnut personne : ni sa famille, ni ses collègues, ni ses élèves, ni lui-même. Il put reconnaître un portrait d'Einstein grâce à la chevelure et à la moustache caractéristiques du savant ; il en fut de même pour deux ou trois personnes. Lorsque manquaient de tel repères évidents, il était complètement perdu. Car il abordait ces visages - même ceux de ses proches ou d'êtres chers - comme s'il s'agissait de puzzles ou de tests abstraits. Ces visages ne lui disaient rien, il ne les voyait pas. Un visage n'était pour lui qu'un ensemble de traits, un "ça". "
3 commentaires:
moi j'ai un appareil photo qui prend tout systématiquement tout flou je l'aime beaucoup
(note : et c'est pas du "flou artistique" c'est du flou simplex , du flou de base , du flou flou quoi ! j'aime bien batifoler avec : le monde devient tout flou-flou )
Je suis stupéfaite. Paye-t-on réellement des ingénieurs pour inventer ça ?
Sans doute !
Mais ce n'est pas encore très au point.
Il y a certains visages que l'appareil ne voit pas.
Tu es devant moi, mais tu n'as pas de visage, dit l'appareil photo.
De la même manière, il y a des sourires devant lesquels l'appareil ne bronche pas.
Tout ça me rappelle L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau.
Quand le docteur P. présente au patient des photos de ses proches :
" En fait, il ne reconnut personne : ni sa famille, ni ses collègues, ni ses élèves, ni lui-même. Il put reconnaître un portrait d'Einstein grâce à la chevelure et à la moustache caractéristiques du savant ; il en fut de même pour deux ou trois personnes.
Lorsque manquaient de tel repères évidents, il était complètement perdu. Car il abordait ces visages - même ceux de ses proches ou d'êtres chers - comme s'il s'agissait de puzzles ou de tests abstraits. Ces visages ne lui disaient rien, il ne les voyait pas. Un visage n'était pour lui qu'un ensemble de traits, un "ça". "
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