12/01/2009

Ressac sur valet


222 commentaires:

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HK/LR a dit…

Le rafiot , un vieux tramp-steamer à bout de souffle s'appelait "Cépaslamerabwar" .
Plus rouillé que lui j'avais jamais vu . Je me souvienda bizarrement de cette ancienne chanson :
"la rouille nous joue des tours
nous qui croyions que notre amour
avait une santé de fer ..."
Nulles à chier ces paroles , mais j'avais bien aimé naguère jadis cette ritournelle .
il fallait cependant que je dissimulasse ces penchants honteux si je voulais que ma bande de zigomars me prennent pour un capitaine . Même juste à moyen cours .
Je me retins de justesse de beugler "hisser les voiles matelots".
Mais , magie magique , mes clones devaient avoir des connaissances maritimes puisque le "Cépaslamerabwar" se mit à ronfler épouvantablement en recrachant un nuage de fumée noire .
"Diantre fuck , pensai-je , j'espère qu'on n'aura pas droit à un contrôle technique en pleine mer ! On est bon pour une sacrée amende"
A cet instant un de mes valeureux guerriers interchangeables - ils me faisaient de plus en plus pensé à des playmobil mes clones - vint me hurler à l'oreille gauche :
"Quel cap , captain !"
Wouf ! big blème ! Vous sauriez vous , indiquer le cap à suivre pour rallier Valer sur Plage à partir de l'Ile de la Tortue ?
J'improvisai:
"Plein Est , mais avec une petite chouille de sud-est quand même !"
"YES SIR YES !"
me tonitrua le playmobil !
Quelques minutes plus tard nous voguions en pleine mer . Et quelques minutes encore plus tard je commençai à gerber tripes et boyaux par dessus bord .
Un des playmobil voyant l'état lamentable dans lequel je me trouvais m'accompagna jusqu'à ma cabine .
"Do'mez bien capt'ain ! faites de beaux 'êves ! on vous 'eveille'a quand on se'a a""ivé à bon porc"'

Je ne comprenais pourquoi il me parlait en petit nègre vu que c'était un playmo aussi blanc que les autres .
Ni pourquoi j'entendis et visualisai clairement "porc" à la fin de ses propos .

Je sombrai dans le sommeil comme un boudin tombe dans les pommes .

Anonyme a dit…

le Haut Landais était pourtant moins fier que le bas Batave... me dis-je en scrutant naïvement l'horizon, vu que ma gingivite venait de reprendre et que mes dents s'étaient couvertes de sang...

Anonyme a dit…

" - Hé Pat'won vous avez pas l'ai'w bien !
À cet instant précis je posais une galette.
- Supe'w on va pouvoi'w ti'wer les 'wois !
déclara un autre clone bedonant. Tout le monde prenait se foutu accent nèg'w.
Cette armée de mes fesses commençait à me tirer sur le haricot.
Le moustaché cravatu se la jouait gabier, la longue vue collée aux mirettes.
- Te''wwe ! Te''wwe à t'wibo'wd ! Se mit-il à hurler comme si nous étions à des kilomètres de lui.
C'était une blague, de fort mauvais goût d'ailleurs... La terre que le blaireau en sous-pull avait aperçu était en vérité un iceberg.
Queue de boeuf ! m'écriai-je.
Un gros s'approcha en courant, et glissa dans ma galette. Il se mit au garde à vous. Il me fit penser à la gerbe du soldat inconnu.
- Semble'wait qu'on ait fait une e''wweu'w de cap, captain !
- Semble'wait matelot, semble'wait.

HK/LR a dit…

Je me rendis alors compte qu'il caillait vraiment ! et que l'iceberg en question était vraiment un big one .
"ah putain de diou" grommelai-je dans mon for intérieur (qui est un lieu que j'apprécie beaucoup , j'aime y rêvasser nonchalamment , coiffé d'une toque en écureuil , avec la queue du bestiau qui me chatouille la nuque )
Le "Cépaslamerabwar" n'était pas le Titanic , loin s'en fallait , aussi la présence de ces gros glaçons dans nos alentours très immédiats me parut pour le moins menaçante .
Et , n'ayant pas d'orchestre à bord ,je n'osais imaginer ce qu'antonneraient en choeur ma bande de clones de la jungle en guise de "ce n'est qu'un au revoir" .

mais l'heure était grave , je resortis de mon alamo interne et déclarai sans ambages :
"Cap arrière et à fond les manettes !"

"Komp'wis bwana !" me confirma le clône qui se tenait devant moi .
Ce qui ne manqua pas de me surprendre .

Unknown a dit…

Je les laissai à leur lourde tâche : nous sauver.
Je m'aperçus d'ailleurs qu'ils s'en sortaient très bien sans moi. Pour ne pas paraître trop désoeuvré, je décidai de les encourageant en déclamant un poème d'Hozan Kebo :

« c’est peine perdue »

croit-on
de s’échiner
comme diables
en rage

tenir le coup
la route
le cap

tenir
alors qu’on voudrait tant
lâcher nos prises

qu’est ce qui nous tient
comme ça ?
nous retient ?

on peine
on perd

on continue
...

"Bravo !" applaudirent les clones, qui prenaient ce poème pour un homage personnel.

Anonyme a dit…

Homage ? But what the... Voilà que je me mettais à parler à moitié english... God, comment est-ce possibeul ? Moi qui ne connais pas un god damn word of cette langue !

This was le moment that chose mister moustache to entrer dans my cabine with un air complètement désoeuvré.

"Dis-donc, Roger, tu n'as pas remarqué quelque chose de bizarre ?" This habitude to call me Roger me faisait always loose my temper. This wasn't going to arranger la sitouachionne. Je fis mon possible not to feel affecté :
"Something's happening and you don't what it is... do you, mister moustache ?"

"Très drôle, chéri. Mais je voulais te parler de l'iceberg. En allumant la radio, j'ai capté une fréquence locale qui semble indiquer la présence d'un émetteur tout proche..."

My goodness, pensai-je. Nowadays even icebergs have got their own radio station...

HK/LR a dit…

Pour confirmer mes craintes un hurlement retentit à babord (à moins que ce soit tribord ?) (je me suis toujours mélangé les ba et tri bords : ce qui dans le cours ordinaire d'une vie ordinaire ne prête d'ailleurs pas à conséquences) :

"Gooooooodeuh Morning everrrrry body ! ici DJ Freeze qui va vous faire swinguer les moustaches ! le premier morceau est dédié au Captain du Cépaslamerabwar de la part du commissaire Magret ! ah ah ah ! Magret d'pingouin évidemment. Allez roulez jeunesse !"
et de babord (ou tribord) jaillit ce bon vieux Ventilator Blues des Stones !
Plus rien décidément ne m'étonnait , cela me parut non seulement "normal" de trépigner sur le pont d'une vieille barcasse hors d'âge chaloupant au milieu des icebergs en écoutant un blues venu de nulle part, mais en plus j'en tirai satisfaction !

Anonyme a dit…

Au son du bottleneck, les corps en présence se mirent progressivement à onduler. Ce fut mon ami moustachu qui ouvrit le bal, avec un léger mouvement du bassin dont l'énergie gagna rapidement tout l'équipage : lente vibration poisseuse aux effets dévastateurs...
Un à un, les clones se laissaient envoûter par la musique. Elle les attrapait par surprise mais avec douceur, et leur insufflait cet étrange déhanché ; si bien qu'à la moitié du morceau, tout le monde à part moi se trémoussait sur le pont.

J'observais la scène tandis que l'iceberg s'éloignait tranquillement de notre horizon.
La musique continuait sans que personne ne se demande d'où elle pouvait provenir, mais elle se mit à ralentir, et avec elle chacun des corps en présence.

En l'espace de quelques secondes, le groupe se transforma en une épaisse mayonnaise qui durcissait à vue d'œil. Les bassins freinèrent progressivement leur rotation, englués par la lente désintégration de la pulsation sonore, et lorsque la musique s'arrêta définitivement, remplacée par le maigre clapotis des vagues, je réalisai que mon équipage venait de se faire congeler.

Anonyme a dit…

L'étrange événement m'avait un peu refroidi. Je restai interdit, incapable de prendre une décision, et un immense sentiment de désarroi s'empara de mon âme. A quoi bon continuer ? Cette entreprise avait-elle un sens ? Jusqu'à présent, mon entêtement à dénouer le mystère de Valet Plage ne m'avait conduit qu'à des situations absurdes et des découvertes banales, et ce malgré les innombrables cadavres qui jonchaient mon parcours. Devant cette nouvelle épreuve, ma volonté semblait renoncer, découragée par le sentiment d'un échec inévitable, qu'une nouvelle idée, fût-elle géniale, ne ferait que repousser au lendemain.
Je frémis en pensant qu'il me restait une dernière grenade atomique... Oui, c'était sans doute la dernière solution envisageable à présent : en finir, faire disparaître à jamais ce bordel cosmique, m'abandonner à l'aspiration universelle, qui ne serait qu'une manière un peu plus sensuelle, un peu plus rock'n'roll, de clôturer ma pitoyable existence.

Anonyme a dit…

Oh et puis non, me dis-je finalement.

Ce fut alors que surgit de nulle part, comme pour confirmer ma décision et mes précédentes élucubrations nietszchéennes (bordel comment ça s'écrit ce truc), un gigantesque...

HK/LR a dit…

un gigantesque hélicoptère
dont les pales faisaient vrrrrout vrrrrout (en beaucoup plus fort) comme le ventilateur dans la chambre de Martin Sheen
et du dit hélico descendirent des sortes de cables dotés de crampons zà leurs bouts qui vinrent -oh magie magique - se cramponner à babord et à tribord (donc des deux côtés , le droit et le gauche et vice versa) du
"Cépaslamerabwar"

qui s'éleva
vrrrrrrout vrrrrrouuuut
dans les zairs aériens
sans qu'heureusement ne retentisse
nul air wagnérien

j'allais me dire "keep cool man ça baigne"
mais je rectifiai vite
"keep cool man ça vole "

premiere fois que je m'envolais à bord (tri et ba) d'un bateau

rien à redire c'était "cool" (ah putain que j'aurais aimé entendre la trompette - non de Jericho - mais de Miles )

une mouette (ou une sorte de volatile ressemblant : je ne m'y connais pas plus en espèces de volatiles qu'en ba ou tri- bords) s'approcha de mon bateaeronef . Elle avait l'air interloquée c'te mouette , je compatis à son interloquation mouetteuse
- T'inquiète mouette ! je ne te fais pas concurrence ! arrivé à Valet Plage tout le monde descend (à ba ou tri bord on s'en fout mais on descend) .

le ciel était tout bleu (ce qui me rassura sur mon sort : y a pas plus con qu'un ciel tout bleu , je me sentais moins piètre !)

Anonyme a dit…

CHAPITRE 77 : L'HELICON à ROTOR

On m'envoya une sorte d'échelle de singe, et une voix retentit :
- Grimpez !
Je m'éxecutai (quand on me donne un ordre, je m'exécute souvent, car je suis dans le fond plutôt lâche). A peine accroché à l'escabeau volant, l'hélico largua mon ex-embarcation. Je vis le Cépalamerabwar s'éclater dans les flots bleus. En voyant la gerbe gigantesque ainsi soulevée, j'eus une dernière pensée émue pour l'armée congelée qui allait éternellement dériver dans l'océan glaciaire, et peut-être servir de nourriture au moustaché cravatu que j'étais fort aise de laisser dans cette galère.
Après moi le déluge ! Je me prenais pour Néron buvant un rome-freezer.
J'arrivai au bout de l'échelle, m'approchant de l'habitacle de l'hélico. Il s'appellait l'Hélicon, et une tête d'indien Huron qui mangeait du boudin ornait ses flancs... Chancre mou ! Je devais être sur la bonne voie.
On m'ouvrit la porte.
Je troquais un équipage pour un autre, et découvrais mes nouveaux compagnons.
Aux manettes, celui qui, je l'appris bien plus tard, répondait au nom de Jim Jawanaise. Il portait une perruque afro et tenait la bare de l'hélicon entre ses cuisses. Derrière, deux gonzes étaient alités à la romaine, en pleines libations. Il y avait là un homme adipeux en chemise à soie, qui avait l'air fin saoul, et un type plus petit enveloppé dans une robe de chambre satinée, décorée à sa propre effigie.
Ce dernier prit la parole :
- Bienvenue dans l'Hélicon, viens te joindre à nous, et étancher ta soif et te faire péter la panse. Je te présente mon agent, et meilleur ami, Michel Rourque. Cet homme n'a pas de parole, c'est un cuistre notable, mais il est bon compagnon. Quant à moi, je suis artiste - catcheur, je suis le fond et la forme, je suis l'alpha et l'oméga du ring, je suis la foudre et l'onde, je suis ROTOR.

Unknown a dit…

Il se mit alors à entamer une danse des plus extravagante, s'accompagnant d'une chanson pour le moins loufoque :
- J'ai fantaisiiiie
De mettre dans ma vie
Un p'tit brin de fantaisie
Youpi ! Youpi !

Sa robe de chambre s'évasait légèrement sur le devant.
- So so..., bégayai-je. Et où allons-nous ?

Anonyme a dit…

"Ca, mon cher, vous le découvrirez bien assez tôt !", répondit-il avec un clin d'œil tout à fait fantaisiste. "En attendant, prenez-donc un verre de vin ! Chateau Margoulette, 1987, notre meilleure piquette !"
Je frémis en apercevant la couleur de son slip : il éclatait d'un rouge profond, sur lequel resplendissait un magnifique blason orné d'une tête de cochon.
Je trempais prudemment mes lèvres dans le verre qu'il venait de me servir. ROTOR avait bien senti mon trouble ; il me fit donc asseoir, et me tint à peu près ce langage :

Unknown a dit…

"Aimez-vous la gaudriole ?"

HK/LR a dit…

Bizarrement cela me fit penser aux "gaudes" de Tata Fanny : espèce de gruau épais à base de farine de maïs , un plat typiquement bressan .
Je détestais ça étant môme .
Et cela m'amena à répondre
- Non !
à la question que venait de me poser Rotor bien qu'il n'y eût aucun rapport entre la dite question et ma réponse .
Il ne pouvait s'en douter et cela d'ailleurs ne présentait pas la moindre importance .
- Vous me decevez mon cher ami , vous me decevez grandement ! Je vous croyais plus , comment dire ? plus jovial , plus ouvert aux infinies possibilités de jouissance multisensorielles que nous offre l'existence, plus ...
Il commençait à m'emmerder avec ses blas blas , je le coupai donc en lui signalant :
- Ca s'voit que vous n'avez jamais mangé des gaudes de Tata Fanny !

Il ouvrit de grands yeux et sa robe de chambre s'entrouvrit encore plus elle aussi , ça en devenait gênant !

Anonyme a dit…

- Et bien, fit-il en rengainant son apendice débordant, tentons de tater autre chose, et d'égayer comme il se doit nos permanentes retrouvailles. Que dirais-tu, mon cher Michel, d'initier notre nouveau partenaire à ce jeu que tu as inventé il y a quelques jours, alors que nous revenions victorieusement de la perfide Albyon où nous éclusâmes comme il se doit la Tamise et ses petites anglaises, ses rotis d'agneaux jutant leur sauce à la menthe.
Je m'apercevais à l'instant même que l'agent Rourque de la star du ring était borgne, et qu'un éclair de lubricité scintillait dans son oeil de verre.
- Soit, soit, cher maître et divin lutteur. Initions ce jeune gladiateur à ce jeu que mon maléfique esprit à conçu un soir de rêve, d'opprobre et de victorieuse débauche.
Je commençais à flipper grave, quand Rotor frappa dans ses mains en disant :
- Félindra, la tête de tigre !
Une servante au corps d'ébène vint nous apporter une immense coupe en forme de tête de tigre.
- Un cadeau de Jorge Luis, interjecta Rotor, du temps où nous conçumes ensemble un vaste plan de refonte de l'univers.
- Mais dîtes moi, en quoi consiste exactement ce jeu ?
Michel Rourque se racla ostensiblement la gorge devant l'invitation de son maître catcheur.
- Il s'agit d'un jeu à boire, dont voici les principales règles :

Unknown a dit…

Ce jeu s'intitule : POUF POUF ou LA TÊTE DE TIGRE.
Il faut dire : "pouf pouf" avant chaque mot qui commence par P, O, U ou F.
Par exemple, si je demande : "Quelle est la capitale de la Pouf Pouf France ?" Tu dois répondre : "La capitale de la Pouf Pouf France est Pouf Pouf Paris." Pour chaque Pouf oublié, tu dois boire une gorgée d'élixir de Tête de Tigre. Attention, c'est très fort, et le jeu ne s'arrête que lorsque la coupe est vide. On commence ?

Anonyme a dit…

"Okay !", lançai-je tout de go.
"POUF POUF PERDU !" crièrent en cœur les deux lurons.
"Ah, zut alors !", fis-je. Pourtant je n'étais pas mécontent de goûter à leur curieuse mixture, qui m'aiderait peut-être à passer un moment agréable. Un aphorisme de Jean de la Bavette me revint en mémoire :
"Quand le voyage est trop dur
Rien ne vaut une bonne biture !
"

HK/LR a dit…

mais je n'eus que le temps de tremper mes levres dans l'Elixir Tigresque
je fus soulevé de mon siège , une porte s'ouvrit , on me bascula
et je chus !
bizarre la mémoire quand même , je me souvena alors de
"comme un avion sans ailes" de Charlélie
et aussitot après de
"ses ailes de géant ..."de Charlie B
ce qui ne stoppa nullement ma chute
et puis PLOUF !
mais un big one !
heureusement y avait de l'eau en dessous .
Salée même pus je abondamment constater puisque j'en ingurgitai une bonne quantité avant de remonter à la surface .
Il faisait très beau , à la dite surface , ciel bleu , "grand soleil" et tout le toutim afférent .
Un petit avion me survola juste quand j'emergeai , il tirait derrière lui une bannière multicolore sur laquelle on pouvait lire :
"GRANDE QUINZAINE COMMERCIALE A VALLET PLAGE"

Diantrebleu , tel Jonas je venais d'être recrachée par je ne sais quelle baleine blanche pile poil à côté , "à quelques encablures" (ça fait mieux) de Vallet sur Plage !
Magie magique etc !
Je me mis à nager direction la côte proche (dans le cochon c'est su connu etc tout est bon mais les côtes proches sont spécifiquement délicieuses)

Anonyme a dit…

Tout en perfectionnant ma brasse (que je nage coulée tel le bonze), je ne pouvais m'empêcher de fantasmer à Valet. Quel visage présenterait la cité après sa boudinification ? Que resterait-il des vestiges de l'antique cité qui m'avait vu dormir longtemps dans mon pyjama pilou-pilou ? Et si tout celà n'était qu'un piège ?
D'un coup, une vague de paranoïa me submergea. Je bus la tasse.
Ca puait le coup fourré, c'était trop simple, trop facile. Le hasard ? Mes récentes aventures m'avaient conforté dans l'idée que quelque chose se cachait derrière les coïncidences. Tout celà ressemblait à s'y méprendre à une mauvaise mise en scène de Robert Hussein au Stade de Transe.

HK/LR a dit…

Je finis par atteindre la plage .
La matinée était belle mais frisquette . Une vieille dame très chic promenait un chien très chic lui aussi . Ce que c'est quand même , la bonne éducation , ni lui ni elle ne semblèrent surpris de me voir sortir de l'onde à cette heure.
Ma tenue non plus de sembla pas les étonner : j'arborai un T Shirt noir où était écrit "Usual morning shit" (quelqu'un me l'avait donné à bord de l'Helicon) et j'avais le postérieur moulé dans une culotte trop serrée pour moi . Je devais avoir l'air assez con .
C'est bien ce que semblait penser d'ailleurs un homme qui me regardait depuis une fenêtre .
"Comme si t'avais l'air plus malin, toi , dans ton pyjama en pilou pilou !!!!"

N'empêche que 'aurais bien aimé être à sa place , en pyjama , avec un lit à côté de moi , m'y laisser tomber et dormir , dormir , dormir .

(the end ??????)

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